Je viens de voir ce week-end à la télé une publicité pour un autre de ces fascicules-avec-gadget, le genre qui fait rage en ce moment, ou comment avoir un truc en kit deux fois plus cher qu'acheté d'un coup...
Originalité, il s'agit ici d'avoir de vrais insectes.
Premier numéro lancé avec pub-à-la-télé : un scorpion doré.
Là, je tique (sic !). Non pas pour les milliers de scorpions formolisés (ça s'élève, ces bêtes ?), mais parce qu'un scorpion, à l'instar de sa cousine l'araignée, n'est pas un insecte !
Ils ont fait fort de choisir comme produit phare un machin hors-sujet...
Je sais bien que dans l'esprit populaire, toute bestiole plus petite qu'une souris est un insecte...
J'ai trop souvent vu ou entendu qualifier d'insecte ces pauvres araignées.
Or, un insecte est, si je me souviens bien, un animal invertébré segmenté (tête, thorax, abdomen), à six pattes.
Et les arachnides – araignées et scorpions, et même acariens – sont, d'après mon dico, une classe d'arthropodes à huit pattes, à l'abdomen non segmenté.
Bon, ce même dico dit : emploi courant, abusif : tout invertébré très petit, y compris les arachnides, myriapodes, etc.
Mais le but de cette rubrique étant de lutter contre les emplois abusifs...
À noter d'autres approximations zoologiques souvent constatées :
- Les vaches avec un nombre fantaisiste de pis (3 ou 5). C'est 4, qu'on se le dise.
- Les oiseaux qui volent en sur-place. Ils sont très rares à pouvoir faire ça, voire limités au seul oiseau-mouche.
- Les pieuvres avec aussi un nombre fantaisiste de tentacules. C'est 8. Le nom anglo-saxon est d'ailleurs octopus, assez clair.
Je suis loin d'être un zoologiste expert, mais au fil des lectures j'accumule quelques connaissances, que j'essaie de partager ici.